Déjeuner en paix.
Je n’ai jamais été du matin comme l’on dit couramment.
Je n’atteins le sommeil profond qu’aux environs de cinq heures, malheureusement, trois quarts d’heure après, il est temps de se lever.
La douche ne suffit pas à dissiper entièrement l’état de léthargie dans lequel je me trouve et lorsque je me présente à la table du petit-déjeuner, je ne suis qu’à peine réveillé.
La radio débite consciencieusement les dernières nouvelles et Rom se fait un devoir de les commenter avec la vitalité que confère une bonne nuit réparatrice.
Je bois à petites gorgées mon thé encore engourdi par les brumes d’un réveil trop hâtif lorsque j’entends en sursautant un sonore :
-« Tu ne penses pas Math ? »
-« Si, certainement ! » dis-je en me demandant de quoi il pouvait bien s'agir...