Un brouillard envahit ma tête.
Mon esprit, ma volonté sont comme emprisonnés par une brume épaisse, c’est comme un état parallèle dans lequel ne pénètre plus ni envie, ni projet…
Je suis conscient que je devrais lutter contre cet envahisseur pervers, mais je ne suis pas certain de vouloir vraiment m’en libérer, c’est un peu une protection, un engourdissement bienfaisant.
Et s’il suffisait d’abandonner, de se laisser noyer pour ne plus connaître l’angoisse de ma perpétuelle quête ?