Voyage vers le néant.
Que pèsent toutes les joies du passé
Face aux ombres des catafalques.
Les sourires s’estompent dans ma mémoire
Et se confondent dans une mosaïque effarante.
Pourquoi m’avez-vous tous abandonné ?
Je reste seul, gardien involontaire de vos tombeaux.
Fragile enfant pleurant au suaire de sa mère,
Vieillard chancelant aux portes de l’enfer,
La vie n’est qu’un sinistre chemin de douleurs,
Pavé de misère, empoussiéré de tous les chagrins.
Nous ne sommes que des misérables voyageurs,
Et le terme de notre voyage n’est autre que le néant.
Ce n'est qu'un petit exercice d'écriture. (sourire)